A la recherche de la Grande Baleine Blanche
Publié : 07 mars 2014, 18:10
Ted tripotait nerveusement le pendentif en forme de sextant qu’il porte toujours autour du coup, pendant que le mécanicien installait son harpon laser flambant neuf sur son vaisseau. La Fringante, son fidèle destrier, prenait des allures de chasseur de combat avec son nouvel équipement, mais les multiples accroches et les traces de réparations répétées trahissaient l’état d’usure de ce X1-plus, première série made in Venus.
A vrai dire, La Fringante ressemblait moins à un vaisseau de la FIS qu’à l’une de ces épaves de pirate que l’on retrouve parfois aux abords des soleils connus et des vieilles voies commerciales. Mais le petit engin avait accompagné vaillamment son propriétaire pendant leurs premières sorties hyper-spatiales et Ted s’était un peu attaché à « son bolide », qu’il avait acheté avec un pécule difficilement accumulé. Et pour ce qu’il avait en tête il fera très bien l’affaire.
Le navigateur n’avait qu’une obsession depuis qu’il avait croisé cette baleine stellaire aux abords du système solaire. Il devait la ramener, au moins un morceau, autant pour la science que pour démontrer qu’il ne divaguait pas. Mais plus que tout, Ted avait quelque chose dans le sang qui l’attirait vers cette créature.
Issu d’une longue lignée de marins, ses aïeuls avaient longuement parcourus les océans de notre bonne vieille Terre. Certains dans l’armée, d’autres dans le transport et le commerce, certains même eurent leurs heures de gloire dans la flibusterie des tropiques. L’un d’entre eux surtout avait été baleinier à la grande époque de la chasse aux canots, harponnant les cétacés à mains nues dans un combat physique et loyal entre l’Homme et le roi des sept mers. Le Grand père de Ted, chauffeur de Taxi à Cosmoport, aimait souvent raconter les aventures de son lointain ancêtre lorsqu’il était enfant. Et c’est en parti ce qui l’avait poussé à rejoindre la guilde Navigateurs, afin de parcourir les étendues de l’espace sidéral et perdurer la tradition familiale, et aussi pour s’extirper d’un avenir morose de chauffeur de transfert.
Son pendentif justement, reprenant la forme d’un antique instrument de navigation, était un bijou de famille qui, d’après un de ses oncles, avait plus de deux millénaires d’ancienneté. Ted n’y croyait pas trop mais l’aspect « porte bonheur » ne lui semblait pas superflu lorsqu’il se retrouvait la proie des caprices de l’hyperfluide.
A peine La Fringante en état de prendre le large, l’enseigne saute dans le cockpit et prépare la séquence de décollage. Il n’a pas pris le temps de passer à l’hôpital, pourtant il le sait, sa dernière expédition lui à laisser quelques séquelles cérébrales. Il commençait à bien connaitre les effets du fameux mal de l’espace et bien que sa résistance mentale augmentait de jours en jours, ses voyages aux confins de l’espace connu n’étaient jamais anodins pour son système nerveux, et ses fréquentes escales dans les stations hameaux qui germaient autour de Sol ne suffisaient pas à le rétablir tout à fait. Tant pi, il avait pris un peu de bouteille et pourrait bien compenser pour le moment, ou du moins le pensait-il…
Alors que La fringante s’éloigne habilement de la station spatiale, Ted décroche la radio et allume toutes les fréquences à dispositions :
« A tous les pilotes,
Ici Ted Duncan, capitaine de la Fringante,
Je recherche la Grande Baleine Blanche, ceux qui l’on déjà vu savent de quoi je parle.
J’ai toujours quelques bibelots de valeur dans ma soute et je serais généreux avec ceux qui me ramèneront des informations fiables et récentes sur sa position.
Je répète, je suis Ted Duncan, je cherche la Grande Baleine Blanche, ce n’est pas une défaillance de votre holoradio.
Et si vous l’avez déjà croisé, ne croyez pas ce qu’ils vous diront à l’hôpital, ce n’était pas une crise de mal de l’espace, LES BALEINES SONT RÉELLES ! »
PS : Vous pouvez aussi me contacter avec les mp du forum si vous avez un problème de captage radio
A vrai dire, La Fringante ressemblait moins à un vaisseau de la FIS qu’à l’une de ces épaves de pirate que l’on retrouve parfois aux abords des soleils connus et des vieilles voies commerciales. Mais le petit engin avait accompagné vaillamment son propriétaire pendant leurs premières sorties hyper-spatiales et Ted s’était un peu attaché à « son bolide », qu’il avait acheté avec un pécule difficilement accumulé. Et pour ce qu’il avait en tête il fera très bien l’affaire.
Le navigateur n’avait qu’une obsession depuis qu’il avait croisé cette baleine stellaire aux abords du système solaire. Il devait la ramener, au moins un morceau, autant pour la science que pour démontrer qu’il ne divaguait pas. Mais plus que tout, Ted avait quelque chose dans le sang qui l’attirait vers cette créature.
Issu d’une longue lignée de marins, ses aïeuls avaient longuement parcourus les océans de notre bonne vieille Terre. Certains dans l’armée, d’autres dans le transport et le commerce, certains même eurent leurs heures de gloire dans la flibusterie des tropiques. L’un d’entre eux surtout avait été baleinier à la grande époque de la chasse aux canots, harponnant les cétacés à mains nues dans un combat physique et loyal entre l’Homme et le roi des sept mers. Le Grand père de Ted, chauffeur de Taxi à Cosmoport, aimait souvent raconter les aventures de son lointain ancêtre lorsqu’il était enfant. Et c’est en parti ce qui l’avait poussé à rejoindre la guilde Navigateurs, afin de parcourir les étendues de l’espace sidéral et perdurer la tradition familiale, et aussi pour s’extirper d’un avenir morose de chauffeur de transfert.
Son pendentif justement, reprenant la forme d’un antique instrument de navigation, était un bijou de famille qui, d’après un de ses oncles, avait plus de deux millénaires d’ancienneté. Ted n’y croyait pas trop mais l’aspect « porte bonheur » ne lui semblait pas superflu lorsqu’il se retrouvait la proie des caprices de l’hyperfluide.
A peine La Fringante en état de prendre le large, l’enseigne saute dans le cockpit et prépare la séquence de décollage. Il n’a pas pris le temps de passer à l’hôpital, pourtant il le sait, sa dernière expédition lui à laisser quelques séquelles cérébrales. Il commençait à bien connaitre les effets du fameux mal de l’espace et bien que sa résistance mentale augmentait de jours en jours, ses voyages aux confins de l’espace connu n’étaient jamais anodins pour son système nerveux, et ses fréquentes escales dans les stations hameaux qui germaient autour de Sol ne suffisaient pas à le rétablir tout à fait. Tant pi, il avait pris un peu de bouteille et pourrait bien compenser pour le moment, ou du moins le pensait-il…
Connexion Système Principal...
Vérification des paramètres de vol..............OK
énergie disponible = 47%
Structure = 98%
Bouclier cinétique = 0%
Autorisation de décollage…..OK
Transmission des vecteurs de désengagement………………………………..OK
Verrouillage des sas interne et externe……..OK
Veuillez confirmer le largage des amarres…
Alors que La fringante s’éloigne habilement de la station spatiale, Ted décroche la radio et allume toutes les fréquences à dispositions :
« A tous les pilotes,
Ici Ted Duncan, capitaine de la Fringante,
Je recherche la Grande Baleine Blanche, ceux qui l’on déjà vu savent de quoi je parle.
J’ai toujours quelques bibelots de valeur dans ma soute et je serais généreux avec ceux qui me ramèneront des informations fiables et récentes sur sa position.
Je répète, je suis Ted Duncan, je cherche la Grande Baleine Blanche, ce n’est pas une défaillance de votre holoradio.
Et si vous l’avez déjà croisé, ne croyez pas ce qu’ils vous diront à l’hôpital, ce n’était pas une crise de mal de l’espace, LES BALEINES SONT RÉELLES ! »
PS : Vous pouvez aussi me contacter avec les mp du forum si vous avez un problème de captage radio