Une lumière dans le noir. Rouge, clignotante. Seule. Tout le reste du poste de pilotage s'est éteint. Le Space Cow-boy panique, s'affole, cours dans tout les sens, donne des coups désespérés dans la carlingue. Mais ce ne sont pas ses coups qui la font geindre. Ce ne sont pas les cris de panique du Space Cow-Boy qui dominent la scène.
La carlingue hurle. Le bouclier a cédé. Jamais le Cow-Boy n'a traversé de telles tempêtes. Elle frappe, foudroie, fait tanguer le vaisseau dans tous les sens, comme un bouchon sur l'océan.
Seule une lumière rouge indique que toute l'énergie secondaire a sauté. Le système de sécurité est le responsable : privilégiant les systèmes de survie, il a supprimé tout le reste pour éviter une surtension générale.
Le star speeder est un vaisseau sans gouvernail...
L'appel de la sirène
- The Space Cow-Boy
- Messages : 155
- Inscription : 01 janv. 2014, 22:41
L'appel de la sirène
"Comme dirait quelqu'un de beaucoup plus avisé que moi, quelquefois c'est toi qui te cognes le bar mais d'autres fois, et ben, c'est le bar qui te cogne."
- The Space Cow-Boy
- Messages : 155
- Inscription : 01 janv. 2014, 22:41
Re: L'appel de la sirène
Parfois, il suffit d'une situation bien désespérée pour avoir de l'inspiration. Et voilà notre com-boy de l'espace qui sort tous les bouts de câble qu'il trouve, il enlève le générateur du défibrillateur d'urgence, branche le tout et ... miracle ! L'impulsion a suffi à redémarrer le générateur principal ! Le Space Cow-Boy bondit sur les commandes, et commence a essayer de contrer la tempête.
- Ordinateur ! Baisse les ailes latérales ! Ces saloperies s'opposent au sens de la tempête ! Bilan de l'intégrité de la coque ! Tout de suite !
Bouclier à 10%, intégrité de la coque à 70%, aileron arrière droit endommagé, générateur en surtension.
Alerte utilisateur ! Brèche mineure dans la coque externe ! Système de surpression activé en prévision d'une brèche de la coque interne.
Alerte utilisateur ! brèche mineure dans la coque externe : taux de radioactivité détectée à l'espace inter-coque de 146% de la dose létale.
Alerte utilisateur ! Pression exercée sur la coque trop importante, risque de rupture de la coque interne.
- Bon ! Active les propulseurs latéraux et concentre les informations sur les coques interne et externe. Surveille la radioactivité en temps réel !
Le star speeder tangue, danse, enchaîne les virage serrés mais la tempête est forte, très forte. L'indicateur du tableau de bord affiche une surconsommation de 98 UE par secteur.
Alerte utilisateur ! La pression externe atteint un point critique !
Alerte utilisateur ! Brèche naissante dans la coque interne !
Alerte utilisateur ! Taux de radioactivité de 2% de la dose létale détectée dans l'habitacle !
Alerte utilisateur ! Zone de la brèche isolée via déflecteur interne ! La surconsommation occasionnée pourra être maintenue pendant 13 minutes. Veuillez procéder d'urgence à des réparations.
- Et comment je fais ça ducon ! balance l'énergie des boucliers externe sur le déflecteur interne.
Il faut arrêter de contrer la tempête, j'arrive à rien. Et ma tête, mon dieu...Je... j'ai du mal à mettre de l'ordre dans mes idées...je...je ne peux pas prendre le sens de la tempête, je ne peux même pas faire demi-tour ! Je...
Et l'idée saugrenue arrive. Une pointe de désespoir, un soupçon de folie et un taux de radiation dans l'habitacle de 8% de la dose létale ont suffit à le décider.
Si on ne peut pas éviter la tempête, il faut foncer au centre de cette tempête, dans la naissance même du vortex, dans l’œil du cyclone.
Il saisit les commandes, coupe tous les systèmes périphériques et pousse les générateurs au maximum.
- Ordinateur ! Baisse les ailes latérales ! Ces saloperies s'opposent au sens de la tempête ! Bilan de l'intégrité de la coque ! Tout de suite !
Bouclier à 10%, intégrité de la coque à 70%, aileron arrière droit endommagé, générateur en surtension.
Alerte utilisateur ! Brèche mineure dans la coque externe ! Système de surpression activé en prévision d'une brèche de la coque interne.
Alerte utilisateur ! brèche mineure dans la coque externe : taux de radioactivité détectée à l'espace inter-coque de 146% de la dose létale.
Alerte utilisateur ! Pression exercée sur la coque trop importante, risque de rupture de la coque interne.
- Bon ! Active les propulseurs latéraux et concentre les informations sur les coques interne et externe. Surveille la radioactivité en temps réel !
Le star speeder tangue, danse, enchaîne les virage serrés mais la tempête est forte, très forte. L'indicateur du tableau de bord affiche une surconsommation de 98 UE par secteur.
Alerte utilisateur ! La pression externe atteint un point critique !
Alerte utilisateur ! Brèche naissante dans la coque interne !
Alerte utilisateur ! Taux de radioactivité de 2% de la dose létale détectée dans l'habitacle !
Alerte utilisateur ! Zone de la brèche isolée via déflecteur interne ! La surconsommation occasionnée pourra être maintenue pendant 13 minutes. Veuillez procéder d'urgence à des réparations.
- Et comment je fais ça ducon ! balance l'énergie des boucliers externe sur le déflecteur interne.
Il faut arrêter de contrer la tempête, j'arrive à rien. Et ma tête, mon dieu...Je... j'ai du mal à mettre de l'ordre dans mes idées...je...je ne peux pas prendre le sens de la tempête, je ne peux même pas faire demi-tour ! Je...
Et l'idée saugrenue arrive. Une pointe de désespoir, un soupçon de folie et un taux de radiation dans l'habitacle de 8% de la dose létale ont suffit à le décider.
Si on ne peut pas éviter la tempête, il faut foncer au centre de cette tempête, dans la naissance même du vortex, dans l’œil du cyclone.
Il saisit les commandes, coupe tous les systèmes périphériques et pousse les générateurs au maximum.
Dernière modification par The Space Cow-Boy le 22 avr. 2014, 22:39, modifié 1 fois.
"Comme dirait quelqu'un de beaucoup plus avisé que moi, quelquefois c'est toi qui te cognes le bar mais d'autres fois, et ben, c'est le bar qui te cogne."
- The Space Cow-Boy
- Messages : 155
- Inscription : 01 janv. 2014, 22:41
Re: L'appel de la sirène
Une vibration. Intense, longue, continue. Sans fin. Ses oreilles saignent, sa tête s'embrouille. Les sirènes d'alarmes hurlent dans un cockpit rouge clignotant.
Des vagues d'énergies gigantesques glissent sur la carlingue du vaisseau, faisant des feux d'artifices bleu et blanc.
La pression intracrânienne est énorme, il tente de mettre sa combinaison anti-radiation tout en gardant un œil sur les commandes. Mais il n'y arrive pas, sa vision est floue, son ouïe se fait la malle, ses idées s’obscurcissent.
Il perd conscience. Combien de temps cela dure t-il ? Quelques secondes ? Une heure ? Le déflecteur interne oscille. Il est dans sa combinaison spatiale, mais quand l'a t-il mise ? Il suffoque, sa tête lui arrache un râle de souffrance. Et cette lumière...si belle...si douce...si rassurante. Dehors tout est calme. Il est comme dans une bulle, une énorme bulle, dont il distingue les contours aux arcs d'énergie pure qui y oscille. Il est dans l’œil du cyclone. Et cette lumière au milieu, si belle, si forte, qui semble... qui semble lui parler. Sa surface semble aussi lisse qu'une peau de bébé, sa lumière bleuté l'apaise, le calme, le charme...Inconsciemment, il met le cap vers cette lueur, si attirante...
Le vaisseau y pénètre, elle n'oppose aucune résistance, à telle point que tout le vaisseau est enrobée par cette lueur. De nouveau, il sombre dans l'inconscience.
Et au milieu de l'espace de nouveau calme, loin de toute étoile, dérive le star speeder et son pilote endormis...
Seule une lumière rouge clignote dans la cabine où l’ordinateur, fidèle à ses dernières instructions, indique le taux de radiation de l'habitacle.
Alerte utilisateur ! Taux de radiation dans l'habitacle à 94% de la dose létale. Veuillez consulter d'urgence une station médicale.
Des vagues d'énergies gigantesques glissent sur la carlingue du vaisseau, faisant des feux d'artifices bleu et blanc.
La pression intracrânienne est énorme, il tente de mettre sa combinaison anti-radiation tout en gardant un œil sur les commandes. Mais il n'y arrive pas, sa vision est floue, son ouïe se fait la malle, ses idées s’obscurcissent.
Il perd conscience. Combien de temps cela dure t-il ? Quelques secondes ? Une heure ? Le déflecteur interne oscille. Il est dans sa combinaison spatiale, mais quand l'a t-il mise ? Il suffoque, sa tête lui arrache un râle de souffrance. Et cette lumière...si belle...si douce...si rassurante. Dehors tout est calme. Il est comme dans une bulle, une énorme bulle, dont il distingue les contours aux arcs d'énergie pure qui y oscille. Il est dans l’œil du cyclone. Et cette lumière au milieu, si belle, si forte, qui semble... qui semble lui parler. Sa surface semble aussi lisse qu'une peau de bébé, sa lumière bleuté l'apaise, le calme, le charme...Inconsciemment, il met le cap vers cette lueur, si attirante...
Le vaisseau y pénètre, elle n'oppose aucune résistance, à telle point que tout le vaisseau est enrobée par cette lueur. De nouveau, il sombre dans l'inconscience.
Et au milieu de l'espace de nouveau calme, loin de toute étoile, dérive le star speeder et son pilote endormis...
Seule une lumière rouge clignote dans la cabine où l’ordinateur, fidèle à ses dernières instructions, indique le taux de radiation de l'habitacle.
Alerte utilisateur ! Taux de radiation dans l'habitacle à 94% de la dose létale. Veuillez consulter d'urgence une station médicale.
"Comme dirait quelqu'un de beaucoup plus avisé que moi, quelquefois c'est toi qui te cognes le bar mais d'autres fois, et ben, c'est le bar qui te cogne."
- The Space Cow-Boy
- Messages : 155
- Inscription : 01 janv. 2014, 22:41
Re: L'appel de la sirène
" Pour la troisième fois, relevez la barre ! Votre angle d’atterrissage n'est pas bon ! Vous allez vous crasher et mettre en danger tout le spatioport !"
" Je répète, Capitaine du Star Speeder, redressez votre angle d'atterrissage ou je serait obligé de tirer !"
Le commandant de l'unité de chasseurs stellaires surveillait son écran de contrôle. Les signes vitaux du pilote étaient très faibles, et le scanner indiquait qu'il était inconscient.
Un boulot peinard et sans risque que lui avait dit son collègue. Et là, il avait le choix entre abattre un vaisseau civil ou regarder toute une portion du spatioport imploser ! Et ce fichu électro-attracteur qui était encore HS !
" Bon sang capitaine, réveillez vous ! Il vous faut redresser le vaisseau ! Maintenant !"
L’œil gauche s'ouvre un peu. Sa vision est brouillée, il sent le sang coagulé le long de son visage. "Redressez le vaisseau" crache l'enceinte du poste de pilotage. Il s'avance, péniblement, jusqu'au tableau de bord, manque de tomber lorsqu'il tente de se mettre debout. Et cette douleur dans son crâne ! Et cette voix...pas celle de l'enceinte, non, cette autre voix... qui est-elle ? Pourquoi a t-il peur ? Une voix de petite fille, qu'à t-elle de si effrayante ?
Il tâtonne à la recherche du gouvernail et, in extremis, il redresse un peu l'angle du vaisseau. Mais la vitesse n'est pas bonne.
Le choc entre le vaisseau et la piste d'atterrissage est tel qu'il est propulsé à l'arrière de la cabine et retombe inconscient. Le vaisseau crisse sur la piste d'atterrissage, des étincelles sautilles aux points de frottement.
Le commandant d'escouade de la FIS descend de son vaisseau, et fonce sur le lieu "d'atterrissage", pour ne pas dire crash, du vaisseau civil. Il est en colère, mais grave. Combien d'autres inconscients, qui vont tomber malade dans l'espace jusqu'à plus soif, compte revenir se crasher ici ?
"Commandant attendez commandant ! N'approchez pas du vaisseau!" lui dit le chef de quai via l'interphone.
Alors ça c'est la meilleure ! C'est quoi ce petit fonctionnaire qui escompte lui donner des ordres ?
" Je suis commandant de la FIS ! J'ai toute autorité concernant cet évènement !"
"Je sais bien monsieur, mais pour votre sécurité n'approchez pas je vous en prie ! Nos senseurs révèlent une radioactivité de 102 % de la dose létale dans l'habitacle, et il y a une fuite dans la coque externe ! Quittez immédiatement la piste d'atterrissage s'il vous plaît ! Nous envoyons une équipe d'urgence pour récupérer le pilote de l'appareil et isoler la zone."
Une lueur d'inquiétude dans le regard, le commandant ordonne à ses hommes de quitter la zone. Ils vont surement décider de leur faire un contrôle anti-radiation, voir une purge préventive...
Bordel, mais c'est quoi cette affectation de merde ?
" Je répète, Capitaine du Star Speeder, redressez votre angle d'atterrissage ou je serait obligé de tirer !"
Le commandant de l'unité de chasseurs stellaires surveillait son écran de contrôle. Les signes vitaux du pilote étaient très faibles, et le scanner indiquait qu'il était inconscient.
Un boulot peinard et sans risque que lui avait dit son collègue. Et là, il avait le choix entre abattre un vaisseau civil ou regarder toute une portion du spatioport imploser ! Et ce fichu électro-attracteur qui était encore HS !
" Bon sang capitaine, réveillez vous ! Il vous faut redresser le vaisseau ! Maintenant !"
L’œil gauche s'ouvre un peu. Sa vision est brouillée, il sent le sang coagulé le long de son visage. "Redressez le vaisseau" crache l'enceinte du poste de pilotage. Il s'avance, péniblement, jusqu'au tableau de bord, manque de tomber lorsqu'il tente de se mettre debout. Et cette douleur dans son crâne ! Et cette voix...pas celle de l'enceinte, non, cette autre voix... qui est-elle ? Pourquoi a t-il peur ? Une voix de petite fille, qu'à t-elle de si effrayante ?
Il tâtonne à la recherche du gouvernail et, in extremis, il redresse un peu l'angle du vaisseau. Mais la vitesse n'est pas bonne.
Le choc entre le vaisseau et la piste d'atterrissage est tel qu'il est propulsé à l'arrière de la cabine et retombe inconscient. Le vaisseau crisse sur la piste d'atterrissage, des étincelles sautilles aux points de frottement.
Le commandant d'escouade de la FIS descend de son vaisseau, et fonce sur le lieu "d'atterrissage", pour ne pas dire crash, du vaisseau civil. Il est en colère, mais grave. Combien d'autres inconscients, qui vont tomber malade dans l'espace jusqu'à plus soif, compte revenir se crasher ici ?
"Commandant attendez commandant ! N'approchez pas du vaisseau!" lui dit le chef de quai via l'interphone.
Alors ça c'est la meilleure ! C'est quoi ce petit fonctionnaire qui escompte lui donner des ordres ?
" Je suis commandant de la FIS ! J'ai toute autorité concernant cet évènement !"
"Je sais bien monsieur, mais pour votre sécurité n'approchez pas je vous en prie ! Nos senseurs révèlent une radioactivité de 102 % de la dose létale dans l'habitacle, et il y a une fuite dans la coque externe ! Quittez immédiatement la piste d'atterrissage s'il vous plaît ! Nous envoyons une équipe d'urgence pour récupérer le pilote de l'appareil et isoler la zone."
Une lueur d'inquiétude dans le regard, le commandant ordonne à ses hommes de quitter la zone. Ils vont surement décider de leur faire un contrôle anti-radiation, voir une purge préventive...
Bordel, mais c'est quoi cette affectation de merde ?
"Comme dirait quelqu'un de beaucoup plus avisé que moi, quelquefois c'est toi qui te cognes le bar mais d'autres fois, et ben, c'est le bar qui te cogne."
- The Space Cow-Boy
- Messages : 155
- Inscription : 01 janv. 2014, 22:41
Re: L'appel de la sirène
Une grande enceinte. Genre bien la taille de ton salon quoi. Enfin si t'as un salon. Et que t'es pas en appartement étudiant et... Enfin bref, c'est grand. Et pile au milieu, allongé, y'a notre Space Cow-Boy. Tout autour de lui, des bras mécaniques font des va-et-vient. L'hémorragie de ses oreilles s'est arrêtée, l'arrière de son crâne a été pansé et il est entièrement nu. Et tout autour de l'enceinte des personnes en blouse blanche font des aller-retours tandis que d'autres le regarde avec inquiétude. Ses paramètres vitaux s'affichent en temps réel à la surface de l'enceinte (Vous savez, comme la pub où ils regardent la télé sur les cadres photo/la fenêtre/la table basse, ben tout pareil.).
Et il est tout nu parce que quand le médecin en chef a vu les relevés de radioactivité il a dit un truc du genre "virez moi tout de suite ce truc et foutez le sous scellé !".
L'intérieur de l'enceinte est encore radioactive mais les jours du Space Cow-Boy ne sont plus en danger. Son éveil en revanche...
Médecin en chef: -Toujours pas de résultats de l'analyse neuronale ?
Subalterne: - Non monsieur. Seul les résultats primaires ont été obtenus, nous sommes encore en attente.
- Bon en tout cas, vu le niveau intense d'activité neuronale ce n'est pas légume.
- Et bien il semblerait qu'il soit en train de... et bien de converser.
- Quoi ? Avec lui-même ?
- Oui monsieur. Ou peut-être appelle t-il à l'aide. En tout cas c'est ce qui ralentit l'analyse, l'ordinateur essaye de déterminer ce qu'il dit. Enfin, je veux dire ce qu'il pense.
- Ce qu'il pense ? Mais qu'est-ce qu'on s'en fout ! ça attendra plus tard, j'ai besoin de savoir si on peut espérer un éveil précoce ou si je dois me rabattre sur des méthodes plus invasive.
- C'est qu'il a été réglé comme ça monsieur, et les techniciens ne nous ont pas donné le mot de passe.
Le médecin-chef décroche enfin son regard de l'enceinte puis se tourne vers son subalterne , une lueur d'incompréhension dans les yeux.
- Mais pourquoi ça ?
- C'est qu'ils ont peur que l'on dérègle l'appareil, monsieur...
- Oh. Et bien appelez les. Qu'on n'attende pas une semaine pour avoir des résultats. Mais j'y pense, ça fait presque une journée que ça tourne non ? Il n'a vraiment rien donné de plus que ça ?
- Non monsieur, juste les résultats préliminaires. Oh, et il a traduit les premiers mots... enfin les premières pensées que le patient a émises. "Ne me tuez pas".
Le médecin-chef émet un soupir.
- J'ai toujours été sidéré par la reconnaissance et la confiance que les patients nous accordent. Bon, prévenez-moi sil y a du nouveau je dois allé voir un collègue.
- Oui monsieur. Je vais vous suivre en fait, j'ai déjà appelé les techniciens tout à l'heure et ils ne répondent pas, je vais aller les voir directement.
Le médecin-chef lève les bras au ciel
- Il n'y a rien à faire, s'il y a un dysfonctionnement, c'est toujours le facteur humain qui est en cause.
Dans un coin de l'écran-enceinte, alors que tout le personnel est sortis et que seuls les bras mécaniques veillent sur le malade, une fenêtre affiche l'analyse de la "conversation mentale":
Analyse premiers signaux............100 %
Ne me tuez pas
Analyse signaux.......................1%
...50 %
...88 %
Analyse signaux.......................100 %
Ne me tuez pas
Ne me tuez pas
Ne me tuez pas
Ne me tuez pas
Analyse signaux.......................en cours
...
...
...
Analyse signaux ......................100 %
Non. Pas tout de suite.
Et il est tout nu parce que quand le médecin en chef a vu les relevés de radioactivité il a dit un truc du genre "virez moi tout de suite ce truc et foutez le sous scellé !".
L'intérieur de l'enceinte est encore radioactive mais les jours du Space Cow-Boy ne sont plus en danger. Son éveil en revanche...
Médecin en chef: -Toujours pas de résultats de l'analyse neuronale ?
Subalterne: - Non monsieur. Seul les résultats primaires ont été obtenus, nous sommes encore en attente.
- Bon en tout cas, vu le niveau intense d'activité neuronale ce n'est pas légume.
- Et bien il semblerait qu'il soit en train de... et bien de converser.
- Quoi ? Avec lui-même ?
- Oui monsieur. Ou peut-être appelle t-il à l'aide. En tout cas c'est ce qui ralentit l'analyse, l'ordinateur essaye de déterminer ce qu'il dit. Enfin, je veux dire ce qu'il pense.
- Ce qu'il pense ? Mais qu'est-ce qu'on s'en fout ! ça attendra plus tard, j'ai besoin de savoir si on peut espérer un éveil précoce ou si je dois me rabattre sur des méthodes plus invasive.
- C'est qu'il a été réglé comme ça monsieur, et les techniciens ne nous ont pas donné le mot de passe.
Le médecin-chef décroche enfin son regard de l'enceinte puis se tourne vers son subalterne , une lueur d'incompréhension dans les yeux.
- Mais pourquoi ça ?
- C'est qu'ils ont peur que l'on dérègle l'appareil, monsieur...
- Oh. Et bien appelez les. Qu'on n'attende pas une semaine pour avoir des résultats. Mais j'y pense, ça fait presque une journée que ça tourne non ? Il n'a vraiment rien donné de plus que ça ?
- Non monsieur, juste les résultats préliminaires. Oh, et il a traduit les premiers mots... enfin les premières pensées que le patient a émises. "Ne me tuez pas".
Le médecin-chef émet un soupir.
- J'ai toujours été sidéré par la reconnaissance et la confiance que les patients nous accordent. Bon, prévenez-moi sil y a du nouveau je dois allé voir un collègue.
- Oui monsieur. Je vais vous suivre en fait, j'ai déjà appelé les techniciens tout à l'heure et ils ne répondent pas, je vais aller les voir directement.
Le médecin-chef lève les bras au ciel
- Il n'y a rien à faire, s'il y a un dysfonctionnement, c'est toujours le facteur humain qui est en cause.
Dans un coin de l'écran-enceinte, alors que tout le personnel est sortis et que seuls les bras mécaniques veillent sur le malade, une fenêtre affiche l'analyse de la "conversation mentale":
Analyse premiers signaux............100 %
Ne me tuez pas
Analyse signaux.......................1%
...50 %
...88 %
Analyse signaux.......................100 %
Ne me tuez pas
Ne me tuez pas
Ne me tuez pas
Ne me tuez pas
Analyse signaux.......................en cours
...
...
...
Analyse signaux ......................100 %
Non. Pas tout de suite.
"Comme dirait quelqu'un de beaucoup plus avisé que moi, quelquefois c'est toi qui te cognes le bar mais d'autres fois, et ben, c'est le bar qui te cogne."